AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Les Juifs de Tahiti

Synagogue polynesie
Synagogue Tahiti

L'histoire de la communauté Juive de Tahiti commence avec la venue du Capitaine James Cook sur son navire l'Endeavour en 1769 avec à bord un certain Monsieur Jew qui va d'ailleurs décider de rester sur place. La légende raconte que le premier juif a résider sur place est Alexander Salmon (1822-1866), banquier français et fils du Grand Rabbin de Londres. Au cours de l'un de ses nombreux voyages dans les îles du Pacifique, Alexander Salmon tombe amoureux de la Princesse Arrioehau, une des membres de la famille royale de Tahiti. A cette époque, la loi tahitienne interdit à tout Polynésien de se marier avec un étranger. Pendant trois jours, la Reine Pomare IV suspend cette loi, par un arrêté royal, afin de laisser à Salmon le temps nécessaire d'obtenir le titre de « résident tahitien », lui permettant ainsi de se marier avec la Princesse. La fille d'Alexandre Salmon et de la Princesse Arrioehau sera la dernière reine de Tahiti. Avec l'arrivée des prêtres catholiques, la plupart des colons juifs dans les îles assimilés à la population locale ou converti au catholicisme. La majorité des juifs sur l'île de Tahiti sont des descendants d'Africains du Nord. La communauté juive premier a été créé dans les années 1960 avec l'arrivée des juifs algériens réfugiés. Après avoir été itinérante, la communauté a pris racine en 1993 avec la création d'un centre communautaire avec un mikvé et la construction rue Morenhout dans le quartier Fariipiti de Papeete, d'une synagogue qui porte le nom, « HaAva véHaHava ", qui signifie amour et fraternité. De magnifiques vitraux rappelant les solennités ont été réalisés par l'artiste Deanna de Marigny. Dans la salle de prières, l'Aron Hakodech, placé sur le mur Est et tourné bien sûr vers Jérusalem, contient trois Sefer Torah. L'un d'entre eux a été offert par la communauté juive égyptienne de Paris, l'autre par la communauté juive de Los Angeles. La synagogue, non consistoriale est de rite Séfarade orthodoxe.tahitiheritage


« Tahiti », la seule évocation de ce nom suffit à nous transporter dans un univers de rêve, dans un monde idéal où tout n’est que douceur et beauté.Mais Tahiti, c’est aussi une petite communauté juive traditionaliste, qui malgré l’éloignement a réussi à s’organiser, à pratiquer son judaïsme et à vivre en parfaite harmonie avec les autres tahitiens.

Bora Bora, lieu magique, surnommé la perle du Pacifique en raison de la beauté incomparable de son lagon de 78 Km2, offre un étonnant dégradé de saphir, de turquoise, d’indigo et de jade. Les îles Marquises, quant à elles, proposent un panorama inoubliable entre des reliefs volcaniques érodés, taillés de vallées profondes et fertiles, à la végétation exubérante, et un rivage sans récifs où des falaises escarpées plongent dans une mer sans lagon.
L’extraordinaire authenticité de ces îles tient surtout au charme de ses habitants et à l’atmosphère de sérénité. Les hommes portent souvent les noms de personnages de légende, et les femmes reçoivent des noms de fleurs. Ce n’est certainement pas un hasard si les premiers navigateurs européens comme l’Espagnol Alvaro Mendana de Neira, les Anglais Samuel Wallis et James Cook, ou encore le Français Louis Antoine de Bougainville aient pensé avoir atteint le PARADIS.
La destination est très prisée des touristes du monde entier en quête d’évasion et de dépaysement, accueillis à leur arrivée avec le traditionnel collier de fleurs, ou des jeunes couples en voyages de noces qui s’essayeront au " tamure ", la danse locale la plus connue. Ce Territoire d’Outre-Mer (T.O.M.) comprend 5 archipels : les îles de la Société, les îles Marquises, les atolls des Tuamotu, les îles Gambier et les îles Australes, soit quelques 4 000 Km2 de terres émergées pour un espace maritime d’environ 5 000 000 Km2.
Aujourd’hui, les 250 000 Polynésiens forment une population jeune et métissée dont les ancêtres sont originaires du Sud-Est asiatique. Les deux langues officielles sont le français et le reo maohi.

Une présence juive originale

Mais Tahiti, c’est aussi une petite communauté juive traditionaliste, qui malgré l’éloignement a réussi à s’organiser, à pratiquer son judaïsme et à vivre en parfaite harmonie avec les autres tahitiens.
L’histoire de la communauté Juive de Tahiti commence avec la venue du Capitaine James Cook sur son navire l’Endeavour en 1769 avec à bord un certain Monsieur Jew qui va d’ailleurs décider de rester sur place. La légende raconque que le premier juif a résider sur place est Alexander Salmon (1822-1866), banquier français et fils du Grand Rabbin de Londres. Au cours de l’un de ses nombreux voyages dans les îles du Pacifique, Alexander Salmon tombe amoureux de la Princesse Arrioehau, une des membres de la famille royale de Tahiti. A cette époque, la loi tahitienne interdit à tout Polynésien de se marier avec un étranger. Pendant trois jours, la Reine Pomare IV suspend cette loi, par un arrêté royal, afin de laisser à Salmon le temps nécessaire d’obtenir le titre de « résident tahitien », lui permettant ainsi de se marier avec la Princesse. La fille d’Alexandre Salmon et de la Princesse Arrioehau sera la dernière reine de Tahiti.
Parmi les plus importantes familles polynésiennes, certaines portent des noms comme Salmon, Ceran-Jerusalmy, Cowan ou Levy. Avec l’arrivée des prêtres catholiques, la plupart des juifs installées sur l’îles se sont assimilées à la population locale ou se sont convertis au catholicisme. La majorité de juifs sur l’île du Tahiti sont des descendants des Africains du nord.
La première communauté juive a été établie dans les années 60 avec l’arrivée des réfugiés juifs algériens. Le livre d’or de l’ACISPO, Association Cultuelle des Israélites et Sympathisants de Polynésie, a été ouvert en 1982 avec des témoignages écrits de familles installées depuis les années 60. La communauté est plutôt séfarade avec un noyau orthodoxe qui anime la synagogue. Aujourd’hui elle est constituée environ de 150 membres à Tahiti et une vingtaine de familles mixtes. Quelques juifs vivent isolés dans l’ensemble de la Polynésie.

La synagogue de Papeete : un joyaux au milieu des cocotiers

Après avoir été itinérante, la communauté a pris racine en 1993 avec la création de son centre communautaire avec un mikvé et la construction de sa synagogue qui se présente sous la forme d’un bâtiment, l’un des plus beaux de toutes les îles du Pacifique avec de magnifiques vitraux rappelant les solennités. Situé à Papeete, la capitale elle porte le nom, " HaAva véHaHava ", qui signifie amour et fraternité. Elle est difficile à trouver car elle n’est mentionné sur aucun guide touristique (pour vous y rendre vous devrez vous munir d’une bonne carte de la ville).
Dans la salle de prières, l’Aron Hakodech, placé sur le mur Est et tourné bien sur vers Jérusalem, contient trois Sefer Torah. L’un d’entre eux a été offert par la communauté juive égyptienne de Paris, l’autre par la communauté juive de Los Angeles. La synagogue, non consistoriale est de rite Séfarade orthodoxe. En fait cinq familles très religieuses dominent cette communauté, le reste des membres ne sont pas très pratiquant mais reste surtout attaché à une forme de vie culturelle et communautaire, avec un regard toujours tourné vers Israël. Du fait de l’éloignement, la communauté souffre de l’absence d’un rabbin officiel, d un guide spirituel. Il n’existe pas à d’animateur culturel ou de vie artistique.

Isolée du reste du monde, la communauté s’est organisée

Les offices sont organisés le chabat, les fêtes et très souvent en semaine (Lundi et Jeudi). Le mynian est certains jours difficilement atteint. Il existe un petit talmud Torah animé par Albert Bouhadana, professeur d’hébreu, qui fonctionne tous les dimanches. Une vingtaine d’enfants le fréquentent. Les Bar-mitsva sont rares en général 5 à 6 par an, de même que les circoncisions. Aucun mariage juif n’ a été célébré dans l’Ile depuis des années.
La communauté entretient des relations privilégiées avec les autres communautés de France, des Etats-Unis et surtout d’Israël. Plusieurs fois par an un rabbin vient des Etats-Unis pour enseigner le Talmud et pour instruire les enfants sur les coutumes juives. Les produits cachers arrivent régulièrement d’Australie par commandes groupées et sont en vente soit à la synagogue soit dans un supermarché de Papeete. Quelques autres produits sont distribués au centre communautaire à l’occasion des fêtes.
Le découpage horaire du monde a placé Tahiti juste avant la ligne de changement de date. Aux antipodes de Jérusalem (c’est à dire que depuis Jérusalem elle est la plus éloignée du monde), c’est ici que se termine la prière pour l’ensemble de la planète ce qui donne, à ce lieu une importance toute particulière.
Il y a des juifs au bout du Monde, dans ce jardin d’Eden, où comme l’a dit Jacques Brel « le temps s’immobilise ».judeocite

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