AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Les Dix Tribus


   Eretz Israel map in Amsterdam Haggada by Abraham Bar-Jacob  

 Tribus Perdues, mythes et réalités

Ce dossier fait suite à l'exposition "Les Portes de la Tolérances, Tribus Perdues, mythes et réalités" réalisée par le Centre Fleg en 2009.


ÉDITO...
Cette exposition cherche à apporter un éclairage sur un des mystères qui perdure depuis les temps bibliques «Les Dix Tribus Perdues : mythes ou réalités».


Selon la Bible, ces dix tribus qui formaient le royaume d’Israël, royaume du nord, furent dispersées en 721 av. JC. Les Assyriens envahirent ce royaume, détruisirent la capitale Samarie et déportèrent les habitants en Mésopotamie. Le royaume de Juda avec les tribus de Juda et Benjamin, capitale Jérusalem connaîtra le même sort en 586 av. JC.


Que sont devenues les Dix Tribus du royaume d’Israël ?


À toutes les époques, des chercheurs, des voyageurs, tentèrent de retrouver leurs traces. Des écrivains recréèrent par l’imagination le destin et la vie de ces Juifs exilés aux confins du monde : Pearl Buck, Arthur Koestler, Marek Halter, Claude Lanzmann… Aujourd’hui, de nombreux groupes humains revendiquent des liens avec une de ces tribus : les Ibos du Nigeria, les Bayudas du Congo, les Chiang Min de Chine… Pour d’autres cette origine a été confirmée par l’ Etat d’Israël qui a organisé leur retour : les Falachas d’Ethiopie, les Bné Ménashé d’Inde. Que ce soit en Afrique, en Asie, en Amérique ou même en Océanie, on retrouve des descendants de ces tribus perdues qui, avec le monothéisme ont diffusé les valeurs universelles du judaïsme.



PRÉSENTATION...
L’exposition sur les Dix Tribus Perdues retrace le mythe et son évolution, depuis l’exil assyrien du royaume d’Israël au huitième siècle avant JC. jusqu’à aujourd’hui.




De tous temps, des groupes par le monde ont prétendu être les descendants des Tribus Perdues ou ont été reconnus comme tels par d’autres. Ces revendications, impossibles à corroborer, continuent de fasciner disciples, chercheurs et voyageurs.


L’exposition présentée est composée de deux parties :


- La première se rapporte au thème des Dix Tribus Perdues dans les sources historiques, depuis l’histoire biblique jusqu’au 20e siècle.


- La deuxième partie examine les tentatives de localiser les Tribus Perdues tant parmi des groupes juifs que non-Juifs. Cette exposition est universelle, en lien avec diverses pages importantes de l’histoire de l’Humanité.




Conception de l’exposition.
Le contenu de cette exposition repose essentiellement sur des photographies dont une grande partie proviennent de la collection du Musée de la Diaspora en Israël. Les costumes présentés sur les mannequins font partie d’une collection plus complète de costumes juifs qui a été créée et présentée à Marseille par le centre Fleg en 2006 «Le monde en 100 tenues juives, costumes féminins d’apparat 1840- 1940».


«Tribus Perdues» a été réalisée sous la direction de Martine Yana par le groupe de recherche du Centre Fleg, et adossée en ce qui concerne la trame et la recherche historique, sur une exposition de Beth Hatefutsot (B.H) : «Au delà du Sambatyon» (1991, Israël).


Les participants du groupe de recherche sont : Vicky Amar, Rosa Guedj, Nicole Horshowski, Henry Israël, Armand Lasry, Danièle Lasry, Elise Leibowitch, David Lezmi, Estelle Lezmi, Yvette Molkhou, Francine Nacasch, René Nacasch, Georges Nakache, Maggy Nakache, Suzy Saksik. Nous les en remercions vivement. Le travail des photos de l’exposition a été réalisé par Michèle Hassoun et Bari Poster d’Ashdod.
La maquette de la brochure d’exposition a été réalisée par Emeline Cachein (M-line, Graphic & Web design).
Le visuel de l’affiche d’exposition est une création de Philippe Loesh (Agence Rue Piétonne).


L’ensemble du travail et de l’exposition a été accompagné par l’équipe professionnelle compétente du Centre Edmond Fleg, sous la houlette de la directrice Martine Yana, David Almalech-Azmanoff, Miri Ireza, Céline Khalifa, Audrey Achour, Didier Dray, Léa Obrador et Sylvie Abitbol avec l’amicale complicité d’Evelyne Sitruk.







LLA BIBLE...













Les Tribus Perdues du Moyen-Âge jusqu’à aujourd’hui à travers légendes, récits et témoignages.
Une exposition pour comprendre l’extraordinaire fascination exercée par la disparition des Dix Tribus d’Israël.


Au temps de la Bible, le royaume d’Israël s’étendait en terre de Canaan habitée par les descendants des douze Tribus d’Israël, installés géographiquement par tribus : Asher, Dan, Ephraïm, Gad, Issacar, Manassé, Nephtali, Ruben, Siméon, Zabulon, Juda et Benjamin.


Après la mort du Roi Salomon (en 928 avant J.C), son royame fut divisé en deux royaumes distincts : celui d’Iraël et celui de Juda.


Huit des Tribus résidaient dans le Royaume du Nord (le Royaume d’Israël) et furent exilées par les Assyriens au 8e siècle avant J.C. Les Tribus de Juda et de Benjamin constituant le Royaume méridional ou Royaume de Juda, seront exilées, à leur tour, plus de cent ans plus tard par le roi babylonien Nabuchodonosor.


Au 5eme siècle avant J.C., ces dernières pourront revenir sur la terre d’Israël, en Palestine et constitueront les ancêtres de la majeure partie des juifs que nous connaissons aujourd’hui.


La déportation et l’exil des populations faisaient partie de la politique assyrienne de migration obligatoire des peuples conquis.
C’est entre 735 et 722 avant J.C., que les rois assyriens conquirent le royaume d’Israël (dont la capitale était Samarie), l’anéantirent et en déportèrent donc ses habitants, loin, en Assyrie.


Selon une inscription assyrienne, datée de 721 avant J.C., «27290 personnes furent expulsées de Samarie». La Bible relate, le roi :«…déporta les israélites en Assyrie, et les établit à Halah et sur le Habor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes» (Rois II, 17 : 6).

















Portrait d’Hasdaï Ibn Shaprut de Cordoue, ministre et conseiller du calife dans son jardin - Xe siècle Peinture contemporaine

Le prophète Ezéchiel

Statue de l’entrée
du Royaume de Nimroud
MOYEN-ÂGE
















Des descriptions bibliques et des études archéologiques postérieures confirment que la plus grande partie des israélites a été envoyée dans les provinces de Haute-Mésopotamie, dans la ville de Halah (aujourd’hui identifiée avec Tel-Nimroud en Irak), et le long du fleuve Habor près de Gozan (Tel-halaf, au nord de la Syrie).
Que sont devenues les Dix Tribus et leurs
descendants ?


Les sources concernant les Dix Tribus sont un mélange de rumeurs, de légendes et de chroniques semihistoriques. Des prophètes d’Israël avaient prédit cette catastrophe que représenteraient la destruction du royaume et l’exil de ses habitants.


Néanmoins, ils avaient également annoncé un double retour : celui des descendants des Dix Tribus Perdues, qu’ils appelaient les «exilés d’Israël, les Israélites», ainsi que celui des Juifs, les descendants des deux autres Tribus (Juda et Benjamin) qui furent dispersés après la destruction du Temple et qu’ils appelaient les dispersés d’Israël.


Ainsi, la disparition mystérieuse des Dix Tribus d’Israël a consolidé la croyance selon laquelle leur localisation serait découverte dans le futur, qu’elles reviendraient sur la terre d’Israël.


Cette croyance a sa source dans les interprétations de plusieurstextes bibliques, particulièrement les Chroniques I (5 : 26) etdiverses Prophéties (Isaïe 11 : 11-12,) aussi bien que dans lesApocryphes (Esdras II 13 : 39-50).


Non seulement des dizaines de textes bibliques promettent qu’on les retrouvera, mais tout au long de l’histoire, des rabbins, des érudits, des voyageurs ont consacré de très nombreuses enquêtes et expéditions pour les identifier et les localiser..


Les opinions étaient partagées : pour certains, on devait les retrouver en Asie, pour d’autres en Afrique.


La recherche des Tribus Perdues, tant parmi les Juifs que les non juifs s’est orientée vers les pays lointains. La localisation des Dix Tribus Perdues est devenue un sujet de nombreuses spéculations.


Les rabbins des périodes mishnaïques et talmudiques ont commenté le destin des Dix Tribus qu’ils pensaient être au delà dufleuve mythique, le Sambatyon.


Graduellement, une légende s’est constituée qui annonçait que les Dix Tribus Perdues vivaient dans une région située au delà du fleuve miraculeux et infranchissable, le Sambatyon, qui coule pendant les six jours de la semaine et s’arrête le Chabbat, quand les Dix Tribus ne peuvent voyager.


Des références sur ce sujet peuvent être trouvées dans les textes classiques juifs (Genèse Rabba 73:6; Sanhedrin 10:6/29b).


















Illustration de Jérusalem dans une bible latine

Illustration des récits de voyage
de Benjamin de Tudèle,
rabbin espagnol (1115-1173) (B.H)


Illustration du 16e siècle
représentant l’armée
des Tribus Perd



EÉPOQUE MODERNE















Cette légende est également mentionnée par Flavius Joseph (La guerre des Juifs) et Pline l’Aîné, auteur grec (Historia Naturalis 31:24).). Par la suite, un certain nombre de sources du Moyen-Âge feront référence aux Dix Tribus Perdues.

Pendant et après le Moyen-Âge, des récits annonçant l’arrivée de légions de ces Tribus ou décrivant leur royaume quelque part dans les confins de l’Asie et de l’Afrique, apparaissent régulièrement.

Dans les périodes d’espérance millénariste (en lien avec la fin du monde), de tels récits se sont particulièrement multipliés.








Avec la découverte du nouveau monde, le sujet a été abordé sous un nouvel angle.
Des théories scientifiques ont commencé à émerger dans lesquelles érudits et missionnaires identifiaient diverses communautés avec les Tribus Perdues, en se basant sur des similitudes entre leurs façons de vivre et leurs coutumes et celles rapportées par la tradition biblique.


Durant les cent dernières années, de nombreux groupes à travers le monde ont revendiqué leur affiliation aux Israélites de l’antiquité.


À ce jour, des organisations et des individus, en Israël et dans le monde, continuent de chercher à résoudre l’énigme des Tribus Perdues.
Bien que la localisation de ces Tribus n’ait jamais été définie, leur souvenir et l’espoir de leur retour à la fin des temps restent vivaces depuis l’antiquité dans la conscience collective juive




Illustration représentant
«La marche des Israélites»

Carte postale de la fin du 19e siècle :
le Désert de Jud

LES GROUPES JUIFS: Les Communautés juives revendiqaunt une origine liée à une Tribu Perdue

 Cette partie présente divers groupes, dans le monde, qui revendiquent un lien avec les Tribus Perdues d’Israël.








Certains de ces groupes ont pu maintenir leur judaïsme, d’autres ont conservé des bribes de traditions ou de rites en lien avec le judaïsme ancestral, d’autres enfin ne semblent avoir aucune appartenance au judaïsme, pourtant un fil ténu les y rattache.


Nous présenterons, dans cette partie, un éventail de 25 groupes humains (de quelques centaines de personnes ou de plusieurs millions), variés et peut être insolites rattachés aux Tribus Perdues.


Ces groupes représentent une part des tentatives des voyageurs, des chercheurs et des missionnaires d’avoir pu localiser et reconnaître les Tribus Perdues dans différentes régions du monde jusqu’à aujourd’hui.


L’éventail de groupes tribaux et ethniques et de communauté liées aux Dix Tribus présenté est composé notamment : - De communautés juives en Asie et en Afrique qui ont maintenu des traditions concernant des origines israélites en lien avec les Tribus Perdues.


- De groupes qui, selon leur tradition, seraient les descendants des membres des Tribus d’Israël de l’antiquité et reconstituent cette généalogie comme les Samaritains.


- De groupes se réclamant descendants de Tribus Perdues et d’affiliation juive comme en Inde, en Birmanie, en Afrique du Sud, et en Amérique du Nord.


- De nombreux groupes et mouvements non-juifs à travers le monde qui se considèrent comme descendants des Dix Tribus- Perdues ou identifiés en tant que tels par d’autres.


La recherche des Tribus Perdues d’Israël fut entreprise autant par les Juifs que par les Chrétiens et les Musulmans. Un échange fructueux entre Juifs et non Juifs s’est établi.
On retrouve des groupes pratiquant le judaïsme dans des parties reculées du monde se revendiquant Juifs et affirmant que leurs ancêtres sont arrivés avec une des Tribus Perdues :
- Les Bné Israël (d’Inde), les Bné Ménashé ou Shinlungs (de l’Inde du nord-Est) et les Juifs de Cochin pour la Tribu de Menasse.


- Les Béta Israël, également connus sous le nom de Falashas, juifs éthiopiens, se disent descendants de la Tribu de Dan, ce qui a été confirmé par le grand rabbin d’Israël actuel. Un certain nombre de sources mentionnant les Tribus et le Sambatyon semblent se rapporter aux Juifs d’Ethiopie.


- Les Juifs persans, ceux de Boukhara, les Juifs du Caucase, les Juifs de Kaifeng en Chine, les Juifs Habbani du Yémen, lesJuifs de Djerba et les Samaritains, mais également la tribu Lemba d’Afrique du Sud se revendiquent descendant de la Tribu d’Ephraïm.


- Les Juifs yéménites se rattachent à la Tribu de Gad




Les Juifs du Yémen
appelés aussi
 Juifs de Himyar,
royaume antique du Yémen...
Jeune fllle en habit
yéménite traditionn















Les Juifs Berbères, appelés « juifs
 shelouh ou chleuh», sont les Juifs de l’Atlas


nLes Juifs d L                                             Juifs d Afganistan
















Les Juifs d’Éthiopie appelés Falashas
(mot qui signifie en amharique
«exilé» ou «immigré»), est un terme
rarement utilisé par les Juifs d’Éthiopie,
qui lui préfèrent l’appellation Beta Israël,
la «maison d’Israël».














Les Juifs de Cochin (port situé sur la côte 
occidentale de l’Inde, au Kerala, dans le Sud
 de l’Inde, cote du Malabar) appelés aussi juifs
 Kola ou Malabari (Malabar Yehudan)





  














Les Juifs Habbani constituent un groupe tribal juif de
la région de Habban au Yémen oriental
(aujourd’hui partie du gouvernorat de Shabwah).


Bijoux.
Juifs de Djerba

















Les Bné Israël d’Inde se revendiquent d’un double origine :
la tribu de Juda et celle de Zabulon.




                                                          Les Juifs du Caucase oriental 
(de la Géorgie et du Daghestan)
également connus sous le nom de
Juifs des montagnes,
sont rattachés aux Dix Tribus Perdues.
Ils sont composés de deux groupes :
les Juifs Juvuro et les Juifs géorgiens. 














Juifs du Kurdistan.

















Les Juifs de Perse (Iran).















Les Juifs de Kaifeng en Chine
(dans la province du HENAN,
en Chine intérieure,
non loin du fleuve jaune)
















LES AUTRES GROUPES : ils se revendiquent descendant des Tribus Perdues


Il y a aussi des groupes pratiquant une autre religion que le judaïsme mais se revendiquant d’origine juive, rattachés aux Tribus Perdues.

C’est le cas des Igbos ou Ibos du Nigeria, des Britanniques (irlandais ou celtes) d’obédience anglo-israélite, des Mormons, des Makoyas du Japon, des Chiang Min en Chine…

Au sein de la diaspora juive pour laquelle on a l’habitude de reprendre l’expression rapportée dans le livre d’Esther (la méguila de Pourim) pour en exprimer la dispersion par le monde «de Hodu (Inde) à Kush (Ethiopie)», les recherches furent intenses.








Les traditions et les légendes sur l’origine supposée des Dix Tribus Perdues peuvent être trouvées parmi les communautés juives en Diaspora et/ou immigrées en Israël.


Dès le 16e siècle, le fait de pouvoir établir des contacts entre communautés juives européennes et communautés juives non européennes, en Asie et en Afrique, (notamment par le biais des colonies), accrut la curiosité de l’origine et des traditions de communautés juives autres.


Le mythe des Dix Tribus Perdues d’Israël est également un thème récurrent du folklore des nombreuses communautés juives en Diaspora. Des légendes, des récits, des témoignages décrivant le destin des Dix Tribus Perdues sont trouvées parmi les traditions des juifs du Maroc, du Yémen, et de l’Europe de l’Est.


Tout au long de l’histoire, les communautés juives lointaines ont été associées aux Tribus Perdues et émissaires, voyageurs et rabbins les ont visité :


- Les Juifs de Boukhara, du Kurdistan et du Caucase, vivant dans la zone géographique de la dispersion assyrienne, conservent des légendes de leurs origines israélites.


- Des groupes Juifs perpétuent des légendes selon laquelle ils seraient descendants de membres d’une Tribu Perdue, arrivés par la mer : les Juifs de Djerba, les Bne Israël d’Inde, les juifs de Cochin.


- Des lettres des juifs européens ont été périodiquement envoyées aux communautés juives lointaines, comme à Boukhara et à Kaifeng (Chine), pour savoir si elles descendraient des Dix Tribus Perdues.


Et la recherche n’est pas finie !!
À diverses périodes, des Tribus et des peuples de tous les continents
ont été associés à des descendants possibles des Tribus Perdues.


Les descendants supposés des Dix Tribus Perdues se répartiraient
dans différents groupes ethniques :


En Asie : en Afghanistan, Azerbaïdjan, Birmanie, Kurdistan, Cachemire, Chine, Japon et Tribus Karens d’Asie Centrale


- Dans plusieurs pays et régions de l’Afrique de l’Ouest : Mali, Ghana, Nigeria


- En Afrique australe : Zimbabwe, Lesotho, Afrique du Sud, Mozambique


- En Afrique de l’Est : Ouganda, Ethiopie, Erythrée


- En Europe : Celtes des îles britanniques.


- En Océanie : indigènes de Nouvelle Zélande


- En Amérique du Sud : Equateur, Colombie, Venezuela, Pérou (indiens)


- En Amérique du Nord


- En Australie : Aborigènes



Les Juifs Ibos (ou Juifs Igbos ou Ibos bne Israël),
sont des membres de l’ethnie Ibo du Nigeria
qui pratiquent la religion juive et
prétendent provenir de l’émigration hébraïque
et ultérieurement juive d’Afrique du Nord
et d’Égypte.

Les hébreux noirs (Black Hebrews)
constituent un ensemble
de groupes afro-américains qui considérent
que les Israélites de l’ancien testament étaient
en fait des Noirs, et que les Noirs d’aujourd’hui
sont leurs descendants.

La communauté de Bne Menashe est composée de groupes des Tribus Shinlung du Mizoram et de Manipur au nord-est de l’Inde.
Ces groupes font remonter leurs origines
à l’installation dans une ville appelée Sinlung
dans la province de Séchouan en Chine centrale,
où ils seraient arrivés après avoir été exilés
par le Roi assyrien Salmanasar V. Ils seraient issus d’une des dix Tribus Perdues d’Israël, celle de Ménaché (Manassé).


Les Israélites Britanniques
(mouvement de l’Israélisme Britannique)
militent pour un lien historique entre les Dix Tribus Perdues et le peuple anglais,
et l’expliquent par le biais des diverses vagues
de migrations d’Asie centrale vers les rivages
du nord de la Mer Noire et
finalement vers la Grande-Bretagne

Les Makuyas du Japon. Certains groupes au Japon maintiennent qu’une partie du peuple japonais descend des Israélites Antiques exilés par les Assyriens. Depuis 1948, un groupe en particulier, s’est fait défenseur de cette théorie, les Makuyas appelés également « Kirisuto no makuya », Makuyas du Chris
.

















Les Chiang Min. Au Nord-Ouest de la Chine, à la frontière
du Tibet dans une région montagneuse, à l’Ouest
du fleuve Min, dans la province du Séchouan vit un peuple
à part, appelé par les Chinois « Chiang Min »,
évalué à 250 0000 personnes qui se disent descendants
d’Abraham et d’une Tribue Perdue.






On retrouve les peuples Bayuda (descendants de Juda) au On retrouve les peuples Bayuda (descendants de Juda) au Congo et les Abayudaya en Ouganda. Au Rwanda et au Burundi voisin, les Tutsis se disent également descendants du Royaume de Kush, c’est-à- La Tribu Lemba ou Lembaa d’Afrique Australe parle le bantou et est présente entre le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe (Rhodésie). Femmes lemba pendant la fête de la lune Zimbawe Afrique 1980 (B.H) dire le royaume de la Reine de Saba et de son fils Ménélik-David, né de son union avec le Roi Salomo et les Abayudaya en Ouganda. Au Rwanda et au Burundi voisin, les Tutsis se disent également descendants du Royaume de Kush, c’est-à- La Tribu Lemba ou Lembaa d’Afrique Australe parle le bantou et est présente entre le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe (Rhodésie). Femmes lemba pendant la fête de la lune Zimbawe Afrique 1980 (B.H) dire le royaume de la Reine de Saba et de son fils Ménélik-David, né de son union avec le Roi Salomo


















La Tribu Lemba ou Lembaa d’Afrique Australe
parle le bantou et est présente entre le Malawi,
le Mozambique, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe (Rhodésie).





















Les Samaritains. Selon leur tradition, ils seraient
des descendants des membres des Tribus israélites
qui ont pu rester sur la terre d’Israël au moment
de la conquête assyrienne du 8e siècle avant JC,
et n’en sont jamais partis.

LeL
Les Pathans d’Afghanistan sont le plus grand groupe tribal du monde, ils seraient huit millions en Afghanistan, sept millions au Pakistan et 40.000 au Cachemire. Selon leur légende, ils se disent descendants des Tribus Perdues et s’appellent eux-mêmes Beni Israël (les enfants d’ Israël).


CONTES  



Les gens des Tribus Perdues En Arabie
D’après un conte d’Abed de Safed

Lors de mon pèlerinage à la Mecque, nous étions nombreux à voyager ensemble. La route était longue et périlleuse et nous étions si fatigués que nous nous assîmes pour nous reposer. Je cherchai donc un petit coin confortable, m’allongeai et m’assoupis.
Tous les autres hommes se reposèrent et reprirent ensuite leur voyage. Ils ne remarquèrent pas que je dormais encore. Je me réveillai tôt le soir et me trouvai donc seul. Bien triste affaire, pensai-je ! Je dois les rattraper. Je me levai, bus un peu d’eau et commençai à reprendre mon chemin rapidement. Mais je me perdis très vite. Soudain, je vis une lumière dans le lointain.
Je marchai dans cette direction et je vis une maison. Je fus reçu chaleureusement et on me donna l’hospitalité, de la nourriture et un endroit pour dormir. Je me reposai avec bonheur et le lendemain matin je vis que les gens chez lesquels je logeai se rendaient à des prières publiques. Je réalisai alors qu’ils n’étaient ni Musulmans ni Chrétiens, et je leur demandai : «Quelle est votre religion ?». «Nous sommes des Juifs des Dix Tribus qui sont allées en exil, et vous qui êtes vous ?» «Je suis un Musulman de la Terre d’Israël».

Ils me donnèrent encore à boire et à manger et m’indiquèrent le bon chemin. J’allai de l’autre coté de la route et plus loin je vis une dame assise qui portait un foulard sur la tête. Elle me demanda de l’argent :«si vous ne me donnez pas d’argent dit-elle, vous ne passerez pas.»

Je lui donnai donc de l’argent et franchis la frontière. J’atteignis la bonne route et pus continuer mon chemin jusqu’à La Mecque. Je racontai à mes amis ce qui m’était arrivé et ils ne me crurent pas. Ils se moquèrent de moi. «Les juifs des Dix Tribus sont morts depuis longtemps, ils se sont assimilés à d’autres nations».
Voilà ce qu’ils me répondirent et je décidai alors de raconter à un juif ce qui m’était arrivé. Peut être que j’avais vraiment fait un rêve. Je retournai chez moi sain et sauf et j’allai rendre visite à des juifs, de bons amis à moi, pour leur raconter cette histoire. L’un d’eux me dit : «C’est vrai. Il y a bien dix tribus quelque part mais je ne sais pas où elles vivent. Si vous retournez là bas, emmenez moi».

Rappelez-vous cependant qu’il est interdit aux juifs d’aller à la Mecque voilà pourquoi nous devons nous contenter de croire les histoires que l’on nous raconte.

Origine : Israël, conte en Arabe.
Avec la permission des archives des contes populaires d’Israël,
Université de Haïfa.


Pour La nuit
Extrait d’un hôte pour la nuit d’après S.Y Agnon

«Un jour» dit Raphaël, «dans un livre, j’ai lu un récit évoquant la rivière Sambatyon, des Dix Tribus Perdues et des fils de Moïse. Et je voudrais savoir où la vie serait plus agréable, dans le lieu où se tiennent les Dix Tribus ou la terre d’Israël ?»

«Tu devrais trouver la réponse tout seul, répliquai-je. Les Dix Tribus et les fils de Moïse vivent dans l’espoir constant de pouvoir retourner sur la terre d’Israël et partiraient là-bas tout de suite, si seulement le Saint Béni Soit-Il ne les avait encerclés par le Sambatyon, une rivière, qui, toute la semaine, bouillonne sauvagement en projetant de grosses pierres et n’arrête son tumulte que le Chabbat. Or, ce jour-là, les Juifs ne peuvent le traverser du fait de leur grande piété. Et toi, tu oses me demander l’endroit le meilleur pour vivre ? Bien sûr, c’est le pays d’Israël.»

Shoken Publishing House. Tel-Aviv 1968
Par permission de l’éditeur

Au plus Profond Des mers
D’après s.Y Agnon

Nous devons nous souvenir avec gratitude du rabbin Shmouel Youssef fils du Rabbin Chalom Mordehaï Halévy qui adoucit la vie des juifs de sa communauté en leur racontant des récits du pays des fils de Moïse et des Tribus perdues, qui vivant au-delà du Sambatyon, dans un royaume, dans de grandes maisons qui seraient construites en pierres précieuses.
Ces pierres brillent bien plus que n’importe quelle chandelle, au point qu’ils n’ont besoin d’aucune bougie la nuit. Ils vivent jusqu’au bel âge de cent vingt ans, et de plus, les pères et les mères ne survivent jamais à leurs enfants.

Ils sont quarante fois plus nombreux que les juifs qui ont quitté l’Egypte au moment de l’Exode. Ils se nourrissent des richesses de la terre qu’ils doivent à l’étude de la Torah et au respect des commandements de Dieu. En effet, on ne trouve nulle part dans tout le royaume quoique ce soit d’ impropre, ni bête, ni oiseau, ni même le moindre reptile ou insecte. Et chaque jour, les enfants des Tribus Perdues entendent une voix céleste qui pleure la destruction du Temple de Dieu (Jérusalem). Et jamais ils ne cessent de L’attendre pour qu’Il les ramène sur la terre d’Israël.

Shoken Publishing House. Tel-Aviv 1968


Le chant d’Akdamut


Autrefois, dans une contrée du monde ashkénaze (en Europe de l’Est), un prêtre calomnia les Juifs et dénonça leurs croyances auprès du roi de cette époque. Le roi fit alors paraître un décret néfaste pour les Juifs. Il exigea d’eux qu’ils présentent devant le prêtre un interlocuteur pour débattre publiquement de points de religion, sinon il anéantirait les Juifs de son royaume. Dans leur détresse, les Juifs supplièrent le roi de remettre le débat à plus tard jusqu’à ce qu’ils puissent faire venir à leur aide un grand rabbin plein de sagesse. Or, il se trouva que Rabbi Meir, fils de Rabbi Yitzhak Shatz de Worms, fut en visite par là. Rabbi Meir accepta d’entreprendre cette mission périlleuse faisant confiance à Dieu pour qu’Il l’éclairât de Ses lumières et l’assurât du succès de cette mission.

Quand Rabbi Meir se présenta devant le roi, les prêtres exigèrent de lui qu’il accomplît un miracle. Rabbi Meir accéda à leur requête et invita le peuple devant la rive de la rivière Sambatyon pour accomplir cette merveille. Il est bien connu que la rivière Sambatyon bouillonne les jours de la semaine en faisant tourbillonner jusqu’aux cieux les roches qu’elle déplace. Le chabbat, cependant, elle se repose de sa furie mais tous ceux qui la traversent, ce jour, doivent mourir.

C’est alors que tous ceux qui étaient présents vécurent la plus grande des merveilles. Comme le rabbin posait le pied sur la rivière Sambatyon, elle se calma aussitôt et se reposa de sa turbulence. Et ses eaux furent aussi calmes que les eaux paisibles de la Shiloah et Rabbi Meir la traversa. Lorsque l’eau atteignit son coeur, il se mit à nager comme un poisson. Très vite, il atteignit la berge opposée de la rivière. Là, il resta debout et pria pour que les cruels décrets à l’encontre des Juifs soient révoqués. Quand Rabbi Meir retourna vers les prêtres, ils lui demandèrent : «Qui est donc ce Dieu pour lequel les Juifs risquent leurs vies ?».

«Si tous les cieux étaient des feuilles de parchemin», répondit le rabbin, «et tous les arbres de la forêt des plumes et tous les océans et les mers de l’encre, et tous ceux qui vivent sur la terre des scribes avisés, ils n’arriveraient pas, malgré tout, aux merveilles qui furent réalisées par le Créateur de l’Univers».
Ainsi, le rabbin l’emporta sur les prêtres et le décret néfaste fut abrogé. Rabbi Meir chanta alors un chant merveilleux pour louer et remercier le Créateur du Monde, Celui qui accomplit des merveilles à tous moments et il appela son chant Akdamut. Et toutes ses réponses aux prêtres et toutes ses louanges au Créateur y étaient incluses. Certains disent que Rabbi Meir resta sur l’autre rive du Sambatyon jusqu’à la fin de ses jours et fut enterré là-bas. Et d’autres disent qu’il revint et alla vivre sur la terre d’Israël où il mourut à Tibériade. Sa tombe est encore connue et vénérée aujourd’hui comme étant la tombe de Rabbi Meir Baal Ha Nes, le faiseur de miracles.

Origine Pologne.

centrefleg Marseille

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