AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Les Juifs d'Ethiopie









Les Falashas













Les falashas ou beta Israël

Les juifs éthiopiens

Les falashas ("exilés" en amharique) se réclament des Beta Israël (la Maison d’Israël) et d’une histoire biblique vieille de 3000 ans.
Elle rapporte une visite à Jérusalem de la reine de Saba au roi Salomon lequel lui aurait donné un fils, Ménélik 1er.
Au milieu des années 1980, un pont aérien a «rapatrié» environ 16000 Falashas, en vertu du "droit au retour" qui accorde la nationalité israélienne à quiconque peut se prévaloir de son appartenance à la religion juive.


Les mythes d’origine


· Le mythe « le plus répandu dans la tradition orale » dit que les Beta Israël descendraient des Israélites ayant accompagné le prince Ménélik, fils du roi Salomon et de la reine de Saba lorsqu’il apporta l’arche d’alliance en Éthiopie, au Xe siècle avant Jésus-Christ.

· Une seconde tradition fait des Beta Israël les descendants de la tribu israélite de Dan, une des « Dix tribus perdues d’Israël » (déportées par les Assyriens en -722 avant Jésus-Christ). Elle tend à devenir dominante, sans doute parce qu’elle est celle acceptée par le grand rabbinat israélien en 1973.

· Une tradition moins connue dit que les Falashas descendraient d’un groupe d’hébreux ayant refusé de suivre Moïse lors de la sortie d’Égypte.

Le décret de Yeshaq 1er

· Les chroniques éthiopiennes du XVe siècle brossent le tableau d’une communauté Beta Israël ouverte sur son environnement chrétien. Elles rapportent d’assez nombreuses conversions de chrétiens à la religion des Beta Israël, ce qui indique que celle-ci rencontrait un certain succès.

· Pourtant, les Beta Israël ne cessent de perdre du terrain face aux troupes impériales. Dès le début du XVe siècle, le roi Yeshaq Ier d’Éthiopie décrète « celui qui est baptisé dans la religion chrétienne peut hériter de la terre de ses ancêtres ; sinon, qu’il soit un falasi » (errant, exilé). Ce terme désigne par la suite exclusivement les Beta Israël.

· Les Beta Israël se transforment en une classe de paysans sans terre. De nombreux massacres et conversions forcées ou volontaires sont rapportées.
La population Beta Israël semble fortement diminuer dès cette période, elle était estimée à l’origine, de façon approximative à 500 000 personnes. Les langues Agäw commencent également à régresser au profit de l’Amharique.

De l’Empire à l’Etat Central

· En 1624, les derniers Beta Israël indépendants sont battus par l’armée chrétienne éthiopienne. La population est concentrée dans les deux provinces du Nord, surtout le Gondar, et dans une moindre mesure au Tigré. Avec l’indépendance, les Falashas du Gondar deviennent à nouveau sans terre, avec cependant une petite classe moyenne liée à l’administration impériale. Les Beta Israël du Tigré conservent le droit de posséder la terre, leur situation sociale s’en trouve moins dépréciée.

· De 1769 à 1855, l’État central s’efface. Le pays devient dominé par les seigneurs de la guerre et les grands féodaux, la classe moyenne Beta Israël disparaît. En compensation, certains Beta Israël se tournent vers l’artisanat (forgerons et potiers). Or, en Éthiopie comme dans une partie de l’Afrique, ces ouvriers sont considérés comme des sorciers.

· Au XIXe siècle, la société Beta Israël vit alors dans des villages réservés, évitée par tous. Elle s’est repliée sur elle-même, insistant  sur ses pratiques de purification et d’évitement des non-juifs.

Les liens avec l’Occident

· En 1859, l’Occident n’a pas vraiment connaissance de l’existence des Beta Israël lorsqu’ils entrent en contact avec des missionnaires protestants de la « London Society for Promoting Christianity Among the
Jews ». Des rabbins proclament en réaction la judaïté des Beta Israël, et l’Alliance Israélite Universelle décide d’une mission en Éthiopie, dont est chargé Joseph Halévy (1867-1868). Mais les Beta Israël sont rapidement
de nouveaux ignorés hormis de la London Society. Entre 1888 et 1892, le Nord de l’Éthiopie connaît une série de famines dévastatrices et d’épidémies. Les deux tiers de la communauté disparaissent.

· En 1904, Jacques Faitlovitch, élève de Joseph Halévy, mène une mission dans le Nord de l’Éthiopie. Il encourage la formation d’une élite Beta Israël dans des institutions juives occidentales sympathisantes. Le
rav Kook, grand rabbin de Palestine, les reconnaît comme juifs en 1921.

La reconnaissance par Israël

· En 1973, Ovadia Hazzi pose la question de la judaïté des Beta Israël au grand rabbin sépharade d’Israël, Ovadia Yossef. Celui-ci, citant une décision rabbinique égyptienne du XVIe siècle, celle du Radbaz (Rabbi
David ben Zimra) et reprenant sa thèse selon laquelle les Beta Israël descendent de la tribu perdue de Dan, reconnaît leur judaïté. Celle-ci est rejetée par le grand rabbin ashkénaze, Shlomo Goren, qui finit par s’y rallier en 1974. En 1975, le gouvernement de Yitzhak Rabin accepte officiellement le caractère juif des Beta Israël, et leur ouvre la loi du retour.

Les opérations Moïse et Salomon

· En 1984, le gouvernement israélien procède à l’"Opération Moïse" où 16 000 juifs éthiopiens arrivent en Israël. Le 24 mai 1991, 14 000 autres sont transportés en une nuit lors de l’opération Salomon. On comptait en 2005 environ 105 000 personnes d’origine éthiopienne en Israël.
akadem


Lire le Dossier  La vie en Israël : les Juifs d’Ethiopie - Beta Israel ou Falashas

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