AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Les Juifs de Meknes











L’immigration marocaine
Une des richesses d’Israël
L'immigration marocaine, des années 50 et 60 constitue la
troisième plus importante alya de l'histoire migratoire
d'Israël. Cette immigration en provenance du Maroc a été
stimulée par la montée du nationalisme et l'accession à
l'indépendance de ce pays. Aujourd’hui, environ un million
de Juifs marocains vivent en Israël.



                                                          






Meknès


Fondée au XIe siècle par les Almoravides en tant qu'établissement militaire, Meknès devint capitale sous le règne de Moulay Ismaïl (1672-1727), fondateur de la dynastie alaouite. Il en fit une impressionnante cité de style hispano-mauresque ceinte de hautes murailles percées de portes monumentales qui montre aujourd'hui l'alliance harmonieuse des styles islamique et européen dans le Maghreb du XVIIe siècle.
Le Comité a décidé d'inscrire le bien proposé au titre du critère culturel (iv) en tant que bien représentant de façon remarquablement complète et satisfaisante, la structure urbaine et architecturale d'une capitale du Maghreb du 17e siècle alliant de façon harmonieuse des éléments de conception et de planification islamique et européenne.

Meknès eut son heure de gloire lors du règne de Moulay Ismaïl, ce «Louis XIV marocain». Il y fit élever les remparts de 40km de long, pilla les ruines de Volubilis et le palais el-Badi de Marrakech pour construire sa cité impériale. Il ne reste de ce palais, Dar el-Makhzen, que les immenses greniers à blé, un lac artificiel et les écuries. A ne pas manquer : certaines portes des remparts qui sont de toute beauté. La médina abrite des médersa, des souks, la place el-Hdim et ses galeries latérales. Vous y trouverez la fameuse menthe de Meknès ainsi que d’admirables travaux de damasquinage et de broderie, souvenir du passage de religieuses françaises pendant le protectorat. Dans les environs de Meknès, il ne faut surtout pas oublier Volubilis récemment inscrite sur les listes du Patrimoine mondial de l’Unesco. On y voit de remarquables mosaïques dans un excellent état de conservation. En face de Volubilis, la petite ville de Moulay Idriss s’anime tous les samedis lors du marché qui réunit tous les paysans de la région

Histoire

Meknès doit son nom à la tribu des Meknassa, venue vers le Xe siècle camper au nord de l'oued Boufekrane. Son nom était Meknassa es-Zitoun (Meknès des Oliviers), dont les eaux vives, la terre généreuse et les ombrages avaient tout pour séduire ces nomades zénètes des steppes orientales. Avant son édification, il n'y avait qu'une série de bourgades sans remparts, qui coexistaient paisiblement dans une vie agricole de traditions berbères.
Actuellement Meknès comprend une ville ancienne et une ville moderne séparées par le vallon de l'oued Boufekrane. De la ville nouvelle on peut jouir d'une très belle vue d'ensemble sur la médina avec ses nombreux minarets, ses remparts et sa cité impériale.
Sous le règne de Moulay Ismail (1672-1727) elle connut une période de grande prospérité.
Moulay Ismaîl choisit Meknès comme capitale pour des raisons à la fois stratégiques, politiques et géographiques. Outre son intérêt architectural évident même pour e touriste le moins averti, la Kasba de Meknès revêt une importance singulière.
La Kasbah Ismaîlienne est une partie intégrante de l'Histoire de l'architecture Marocaine. Ses monuments frappent l'imagination à la fois par leurs diversités apparentes et par leur homogénéité fondamentale. Un certain nombre de portes particulièrement mises en valeur sur le plan décoratif (Bab Mansour Laalej et Bab Errih), donnent accès à un palais ou à un sous-ensemble ou même à la Kasbah dans son ensemble. Ce sont essentiellement ces portes qui justifient l'appellation de «Meknès, Capitale aux belles portes».
Au Xième siècle les Almoravides fortifient la ville.
Les Almohades au Xième siècle la repeuplent et construisent des mosquées, des hammams (bains maures) etc.… Le quatrième Sultan almohade Mohammed An-Nasir, fit refaire la grande mosquée et lui ajouta un mihrab (vers 1203). Abou Youssef, fit construire une Kasbah et Meknès devint résidence de vizirs.
Au XIIIème siècle, sous le règne des Mérinides de nombreux monuments seront édifiés par Abou Youssef et Abou El Hassan. C'est sous les Mérinides que Meknès deviendra véritablement une cité Hispano-maghrébine.
A l'époque des Saâdyines, les villes du nord perdirent de leur importance.
Il a fallu attendre la fin du 17ème siècle et l'avènement du deuxième Sultan Alaouite pour que la ville de Meknès se place au premier rang des cités impériales.
Moulay Ismaîl, qui en avait été d'abord le gouverneur, lui donna un extraordinaire essor; il voulut en faire une grande capitale. Il en fit donc sa résidence habituelle et la mit en valeur par de nombreuses et grandioses constructions : palais somptueux, mosquées, médersas aux ensembles harmonieux, portes monumentales, remparts imposants, vastes jardines, pièces d'eaux…
Après la mort de Moulay Ismail en 1727, son fils Moulay Abdellah, continua et acheva une partie des travaux entrepris par son père. Meknès s'enrichit de plusieurs monuments sous le règne de Sidi Mohamed Ben Abdellah (1757-1790) : il fit construire des mosquées, des mausolées et le palais de Dar Beïda, occupé actuellement par l'Académie Royale Militaire. Les Alaouites n'ont cessé, jusqu'à ce jour, d'être des rois bâtisseurs, et la Kasbah de Meknès prend donc une valeur particulièrement significative.
unesco

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